Mais quand donc la direction de la discothèque Playa Club (Groupe JOA Casino), située sur le front-de-mer à Argelès-plage, se décidera-t-elle à embaucher des vigiles en testant leur cerveau plutôt qu’en les sélectionnant sur leur gabarit ?
Chaque année, c’est hélas la même chanson : le plus belle boîte-de-nuit du littoral roussillonnais (et même bien au-delà) se tire une balle dans les pieds en recrutant des gros bras incapables de reconnaître à l’entrée de l’établissement Paris HILTON, de faire la différence entre Cyril HANOUNA et Thierry ARDISSON, entre une paire de baskets griffées DOLCE & GABBANA et des tongs… entre un éléphant et une souris, allons y gaiement !
Cela en devient humiliant pour les consommateurs refoulés, surtout lorsque ces derniers trouvent porte close pour des motifs fallacieux, établis sur des critères insidieux, qui frisent la xénophobie sociale. Et ne parlons même pas de l’image de la station en guise de souvenirs de vacances…
Figurez-vous que pas plus tard que la nuit dernière encore (et encore), cette tribu de gros bras cassés (même chez IKéA on ne les prendrait pas pour réaliser une collection d’armoires à glace), a interdit l’accès à deux personnalités locales – dont l’une n’est autre que le président de l’association des commerçants et, qui plus est, patron d’un établissement de nuit ! Vous avez bien lu : ils ont refoulé un de leurs confrères exerçant dans la station, le patron d’une discothèque (il n’y en a que trois à Argelès-plage). Ils ne l’ont même pas reconnu ! Pour des physionomistes ça la fiche plutôt mal, non ?
De toutes façons, avec eux, on peut s’attendre à ce qu’une nuit ils refusent l’entrée à leur propre employeur.
Cela est d’autant plus dommageable que ça rejaillit sur l’ensemble du personnel du JOA Casino d’Argelès-sur-Mer, alors que la musique est bonne, le disc-jockey est excellent, la direction est sympathique, attentive et réactive. Tout le personnel est à féliciter, sauf…